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24 avril 2010

Voyage en Roumanie

Même pendant les vacances, il me reste quelques préoccupations patristiques !

Nous sommes partis avec quelques amis en Roumanie où nous avons pensé à Saint Martin en traversant la Pannonie, l'actuelle Hongrie, et où nous avons aussi fait un coucou de loin à Cassien, originaire de l'ancienne province romaine de Scythie à l'embouchure du Danube, maintenant en Roumanie. Mais nous ne sommes pas descendus jusque là car le but de notre voyage était plus au Nord où nous voulions visiter les monastères de Moldavie.

Nous avons tout d'abord visité les grands monastères de la région de Néamts où, à la fin du XVIIIème siècle, avec Saint Païssy Velitchkovsky et le mouvement de la Philocalie, la pratique de la prière de Jésus ou prière du cœur se développe et aura des répercussions considérables sur l'ensemble de l'Orient chrétien.

Puis, traversant les Carpates par des paysages somptueux, nous nous sommes rendus en Bucovine pour admirer les monastères peints au XVIème siècle sous l'impulsion de Petru Rares. Ces magnifiques peintures, d'une haute théologie, avaient pour mission de protéger et de dynamiser l'Eglise, contre les Turcs et surtout contre la Réforme.

La ferveur est très présente, les monastères florissants et les églises en construction très nombreuses. Le monachisme roumain n'est pas récent puisqu'il remonte aux débuts de la chrétienté où déjà des ermites s'éparpillaient à travers le pays...

Voir la vidéo :

11 avril 2010

Christ est ressuscité !

resurrection2007.jpg

Oui, je sais, cela fait déjà huit jours... mais c'est toujours une bonne nouvelle.

J'ai enfin mis la main sur un petit texte de Grégoire de Nysse concernant la résurrection. Il est extrait de son traité contre Eunome. Alors que ce dimanche, nous lisons l'évangile de Thomas, et que, comme lui, nous demandons des preuves, à défaut de toucher le Ressuscité, les arguments de Grégoire peuvent aussi nous faire toucher du doigt la Vérité.

Non seulement l'âme n'est pas restée au séjour des morts, mais la chair elle-même n'a pas vu la corruption. Quant à la divinité du Christ, elle reste identique à elle-même : avant la chair, dans la chair et après la Passion... Mais lors de la Passion, elle a accompli son dessein de rédemption en disjoignant l'âme du corps, pour un temps - elle-même, la divinité, ne se séparait alors ni de l'un, ni de l'autre. Puis elle a réuni le corps et l'âme pour donner à toute la nature humaine le principe et l'argument de sa résurrection d'entre les morts : afin que tout le corruptible revête l'incorruptibilité, et que tout ce qui est mortel revête l'immortalité. (ed. Morel)

Il est vraiment ressuscité !