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26 novembre 2009

Saint Paul l’avait déjà dit…

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Alors que la notion de perfection conçue par Grégoire de Nysse comme un progrès sans fin (de commencement en commencement) occupait mon esprit, je tombe sur ce texte de Saint Paul dans la deuxième épître aux corinthiens : " Et nous tous qui, le visage découvert, réfléchissons comme en un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en cette même image, allant de gloire en gloire, comme de par le Seigneur, qui est l'Esprit."

C'est à la fin du chapitre trois quand Paul fait une exégèse du voile recouvrant le visage de Moïse (tiens, justement Moïse, comme par hasard...) L'apôtre parlant des fils d'Israël dit : "Oui, jusqu'à ce jour, toutes les fois qu'on lit Moïse, un voile est posé sur leur cœur ". C'est une expérience qui est bien la nôtre, celle de ne pas comprendre le texte biblique.  Combien de fois sa signification nous parait voilée. En revanche quand un éclair de compréhension vient nous illuminer, quelle joie profonde et pleine, un avant-goût de la gloire. Et pourtant, quelques temps plus tard, le même passage peut nous offrir la joie d'une autre compréhension, plus entière. C'est tout le mystère de l'étude sous la conduite de l'Esprit.

Au verset suivant, Saint Paul décrit bien cette expérience intérieure : nous lisons l'écriture et se révèle un aspect du texte qui nous avait jusqu'alors échappé : "C'est quand on se convertit au Seigneur que le voile est enlevé. Car le Seigneur, c'est l'Esprit, et où est l'Esprit, là est la liberté".

De commencement en commencement, pour Grégoire de Nysse

De gloire en gloire pour Saint Paul,

D'association en association, de découverte en découverte, de progrès en progrès...

Oh, il est temps que je m'arrête ! Bonne journée à tous.